DURÉE

environ 20 minutes

FORMAT

Interactif + textuel

Les objectifs de ce module

Comprendre les avantages des migrations en Europe et dans l’UE

Être capable de promouvoir et d’expliquer les avantages des migrations en Europe à d’autres personnes

De quoi s’agit-il ?

Dans ce module, tu découvriras les avantages des migrations, en particulier pour l’Union européenne. On t’expliquera ce que signifient les migrations au sein de l’Union européenne, où les personnes migrantes sont actives, et comment elles contribuent à l’UE.

Citoyennes et citoyens vivant dans l’Union européenne en 2024
  • Sur les 449,3 millions de personnes vivant dans l’Union européenne (janvier 2024), 29,0 millions (6,4 %) n’étaient pas citoyen·nes de l’UE. Cela signifie que ces personnes n’étaient ni originaires du pays dans lequel elles résidaient, ni d’un autre État membre de l’UE. Cela signifie qu’une personne sur seize est un·e migrant·e. Si cela vous semble beaucoup, peut-être que les chiffres suivants vous feront changer d’avis :
  • 1 personne sur 5 dans l’UE est âgée de 65 ans ou plus
  • 1 personne sur 16 dans l’UE est atteinte de diabète (environ 35 millions de personnes)
  • 1 personne sur 6 dans l’UE souffre d’un trouble mental diagnostiqué (chiffre annuel)

Au regard de ces statistiques, les migrant·e·s ne semblent pas aussi nombreuses et nombreux que certain·e·s pourraient le penser. Si certaines zones (souvent urbaines) attirent les migrant·e·s en raison des possibilités et de l’accès à tout qu’elles offrent, d’autres (plutôt rurales) sont peu touchées par les migrations.

Où sont réellement nés·es les résident·es de l’UE ?

Sur les 449,3 millions de résident·es de l’UE (et non de citoyen·nes), 44,7 millions (soit 9,9 %) sont né·es en dehors de l’UE.
Parmi ces mêmes 449,3 millions de résident·es, 17,9 millions sont né·es dans un autre État membre de l’UE que celui dans lequel elles ou ils résident.Bien que le premier chiffre soit plus élevé, cela souligne que les migrations au sein de l’UE ne concernent pas uniquement les ressortissant·es de pays tiers ou les personnes venues de pays extérieurs à l’Union, mais aussi une importante mobilité entre les pays membres de l’Union européenne.

Personnes nées hors du pays par pays

La migration varie considérablement d’un pays à l’autre. Nous savons que les pays frontaliers de l’Union européenne accueillent beaucoup plus de migrant·es que les pays enclavés (à quelques exceptions près), tandis que certains pays sont également plus susceptibles d’accueillir des migrant·es en raison d’autres conditions. Par exemple, la France, où de nombreux pays non membres de l’UE parlent français. La France est donc un choix privilégié pour les migrant·es, car elles ou ils n’ont pas à apprendre une nouvelle langue.

En chiffres absolus, c’est l’Allemagne qui compte la plus forte proportion de personnes né·es à l’étranger dans un pays de l’UE, avec plus de 6 millions de personnes né·es dans un autre État membre de l’UE et plus de 10 millions de personnes né·es en dehors de l’UE. Elle est suivie de près par la France, l’Italie et l’Espagne, ces trois pays comptant chacun plus d’un million de résident·es né·es dans un autre pays de l’UE et plus de 5 millions de résident·es né·es en dehors de l’UE.

Si l’on compare ces chiffres à la population totale, certains pays comptent plus de la moitié ou un tiers de leur population née à l’étranger : le Luxembourg (51,0 % de la population résidente), suivi de Malte (30,8 %), Chypre (26,9 %), l’Irlande (22,6 %), l’Autriche (22,1 %), la Suède (20,6 %) et l’Allemagne (20,2 %).

Migrants in the labour market

Dépendance vis-à-vis des travailleuses migrantes et travailleurs migrants

Malgré le mythe selon lequel « les migrants nous volent nos emplois », la migration et les personnes qui migrent sont souvent un élément fondamental d’un marché du travail. Dans certains pays, comme le Luxembourg, plus de 46 % des emplois dans le secteur des services sont occupés par des migrant·es (même s’il s’agit de migrant·es provenant d’autres pays de l’UE), mais aussi dans des pays comme Malte, où 15 % de la main-d’œuvre du secteur des services est constituée de migrant·es. Et ce ne sont pas les seuls pays qui comptent un nombre élevé d’employé·e migrant·e. Souvent, les migrant·es (ressortissants de l’UE ou non) occupent des postes vacants pour lesquels les citoyennes et citoyens nationaux sont surqualifié·es, soit sous-qualifié·es, ou qu’elles et ils ne souhaitent tout simplement pas occuper. Mais imaginez ce qui se passerait si tous les migrant·es cessaient soudainement de faire partie de la population active ? Les conséquences seraient désastreuses.

La dépendance du secteur agricole

Les statistiques sont encore plus surprenantes lorsqu’on examine un autre secteur : celui de l’agriculture. 7 % des emplois agricoles en Espagne sont occupés par des migrant·es ressortissant·es de l’UE et 15 % par des ressortissant·es de pays non membres de l’UE. Cela signifie que plus de 20 % de la main-d’œuvre agricole n’est pas composée de citoyennes espagnoles et de citoyens espagnols. L’Italie est confrontée à la même situation, mais avec 12 % de ressortissantes non européennes et de ressortissants non européens. Ces chiffres montrent clairement qu’il existe une forte dépendance à l’égard de la main-d’œuvre migrante dans l’agriculture.

Et si nous n’avions pas de migration ?

Dans le quiz suivant, nous t’invitons à réfléchir aux effets et aux conséquences que pourrait avoir l’absence de migration ou le fait de ne pas favoriser l’intégration des migrant·es en Europe. Si tu souhaites en savoir plus sur le sujet ou découvrir les réponses au quiz, n’hésite pas à lire l’article ci-dessus.

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